Notre logement à Ramatuelle, septembre 2011.

17 décembre 2007

Relation, ainsi que les impressions de Michaël, en cours de voyage en Chine.


Papa, Maman,

Me voilà immergé, pour ne pas dire noyé par la foule de Pékin, et c'est peu dire.
C'est immense ici, g i g a n t e s q u e... nous sommes fichus ! De plus je n'ai rien trouvé de plus malin que d'égarer mon guide, sans doute oublié dans le « vide-poche » de l'avion, trop occupé à me battre pour en sortir.Donc deuxième étapes après avoir visité, ce matin, la Cité Interdite, (encore une idée de génie un dimanche) : donc trouver un Palace ; parce que comme me l'avait expliqué un ami : « on y est toujours traité comme un prince et ils sont toujours prêts à se mettre en 4 pour vous aidé ». J'ai bien essayé sur le chemin de glaner quelques renseignements sur l'existence d'un quelconque bureau d'information touristique, mais peine perdu.Personne ne parle anglais. Ça promet : Des babioles Olympic Game en veux-tu en voilà par contre un renseignement, là tu oublie.Ha oui, aussi, juste en sortant de la Cité Interdite, j'ai été abordé par un conducteur de rickshaw, qui ne me voulait que du bien.Comme je voulais pousser une pointe jusqu'au Temple du Ciel, je lui ai demandé son prix.

« 30 yuans Sir ».

Pour des raisons obscures, je me suis retrouvé dans les Hutongs, très intéressant au demeurant ; moult détails sur leur construction, leurs habitants, l'historique… Mais étrangement pas le moindre Temple du Ciel en vue ! Renseignement prit, il était en court de restauration, donc jugé inintéressant. Du coup direction le Temple du Lama. Pourquoi pas, me suis-je dit ; je ne suis pas de nature contrariante. Oui mais une fois arrivé sur place, le tarif était passé à 180 yuans comme par enchantement…
Là je n'ai pas pu m'empêcher de me fâché tout rouge et j'ai gueulé. Dans sa grande naïveté, je cois qu'il ne s'y attendait pas. Bien essayé mon gaillard Bref, ça commence sur les chapeaux de roue. Je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises. Ça fait tout drôle de ne plus être assisté, de devoir trouver sa nourriture tout seul, en somme devoir se battre pour sa subsistance.

À ce propos, le workshop s'est apparemment vraiment très bien passé. Je dis apparemment, parce qu'en fait j'ai cru remarquer que les chinois n'expriment jamais vraiment le fond de leur pensée. Pour ma part j'étais tout à fait satisfait du résultat. J'ai eu droit à ma gerbe de miss monde, que j'ai offert dans l'heure qui suivait à mon interprète, et aux interminables discours de remerciement d'une flopé de professeur dont j'avais déjà oublié le nom. Sans compter les tonnes de souvenirs, produit l'artisanat local. Résultat des courses, je devrai réceptionner l'équivalent d'un container d'ici à 4 mois. Nous avons fêté avec les étudiants la fin du workshop et achevé tout ça, comme il se devait, dans un karaoké.Maintenant que j'ai un guide, je vais pouvoir visiter d'autres cites, ici à Pékin.

Je vous tiens au courant.
Je vous embrasse.

Mick, sur la voie de sagesse, et donc de la patience.

Voir les quelques photos qu'il a envoyé, dans l'album sur le côté gauche. Il y en aura sûrement d'autres d'ici peu !

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